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Présentation Michel Weber

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portrait

Mes origines

Je m’appelle Michel Weber et je suis né en 1954 à Mulhouse (France). Avant tout, je suis le dernier représentant d’une profession rarissime : grand aboyeur royal 8ème génération (de père en fils depuis 1780). Mon grand-père fut le dernier « grand aboyeur royal » à officier à la cours d’Angleterre. Il a quitté son poste lorsque le roi d’Angleterre a abdiqué pour épouser une américaine divorcée. A l’époque, tout le personnel proche du roi c’était retiré par solidarité et par affection. J’ai réactivé cette charge familiale en 1999 en mémoire de tous mes ancêtres dont je sens la présence lorsque je suis en mission dans l’un des merveilleux châteaux ou je suis engagé.


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Mes bases artistiques

Pendant les 20 dernières années, j’ai introduit des événements culturels : opéras, concerts classiques, festivals de théâtres et autres spectacles divers. Par la même occasion j’ai étudié la prestidigitation et l’illusionnisme. J’ai été formé aux techniques de base par le célèbre Jean Pierre Vallarino qui devient triple titre mondial de cet art.
Je me suis rapidement passionné pour le mentalisme dont je fus l’un des pionniers en France. J’ai créé et écrit la revue EXORTISMA qui fut diffusée dans plus de 17 pays dans le monde. Puis j’ai créé l’encyclopédie du mentalisme. Ce fut une œuvre colossale que j’ai mis 5 ans à écrire. Elle est la synthèse de ma bibliothèque mentalistique.

Aujourd’hui le mentalisme est très à la mode. L’arrivée des feuilletons américains « Mentalist » et « Lie to me » ont déclenché cet engouement. Cela m’amuse beaucoup car, à l’époque de mes débuts, tous les magiciens de ma région se fichaient de moi croyant que les seules choses qui aient de la valeur sont  les manipulations de cartes et autres objets classiques…. 

Ma formation en chant lyrique

J’ai la chance d’avoir un grain de voix qui plait et qui n’est pas commun.  J’ai toujours été passionné par tout ce qui concerne l’expression orale. J’ai donc pris des cours de chant lyrique avec  la fameuse cantatrice Catherine Decaen (qui enseigne actuellement au conservatoire de Nice) et le grand Bernard Muracciole de l’opéra de Paris. Ils m’ont appris à contrôler ma voix afin qu’elle soit puissante sans donner l’impression de « hurler ». Ils m’ont également appris à être performant. Il m’est arrivé d’annoncer 900 personnes dans une soirée sans être enroué. Je le dois à des techniques que ses artistes m’ont transmises et je leur en suis très reconnaissant. Ils ont été des maîtres généreux et attentifs.  

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Choriste au chœur régional PACA

Puis j’ai été choriste (registre des basses) au chœur régional Provence Côte d’azur pendant 5 ans, sous la direction de  Michel Piquemal qui remporta en 1996 les 3èmes Victoires de la Musique Classique pour l'enregistrement de l'intégrale de la musique sacrée de Maurice Duruflé. Michel Piquemal donne chaque année un cours d'interprétation sur la mélodie française à l'Académie Internationale d'Eté de Nice et il enseigne le chant au Conservatoire Municipal du 18e arrondissement à Paris. Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d’Honneur, Michel Piquemal a reçu le prix hongrois Pro Artibus.


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Ce fut une période merveilleuse pendant laquelle j’ai eu le plaisir de participer à d'importants concerts dans les cathédrales, opéras et théâtres. Mon souvenir le plus puissant fut d’avoir chanté la 9ème de Beethoven, au palais de Papes à Avignon, en plein air, par un soir d'été, avec 250 musiciens. Nous étions environs 180 choristes ce jour-là. Une impression inoubliable ! Un vent violent et de gros nuages menaçants sont arrivés en même temps que la nuit tombait. Ils  nous ont accompagnés pendant tout le concert, illustrant à merveille, le tourment de cette oeuvre puissante.  La tempête nous a menacé mais nous a épargné pendant toute la prestation. Lorsque la dernière note fut donnée, une tempête « cataclismique » s’est déclenchée. C’était comme dans un film, je ne l’oublierai jamais. Inquiétant et merveilleux à la fois, dans ce gigantesque bâtiment datant du 13ème siècle…

Formation de comédien de voix-off

J’ai suivi une formation très complète de « comédien de voix off » à Paris qui m’a beaucoup marqué Mon formateur principal fut l’incroyable Lorenzo Pencino ainsi que toute son équipe de coachs vocaux. Cette formation fut pour moi un véritable bouleversement car j’ai réappris à faire la connaissance de ma voix. J’ai appris à l’aimer et j’ai réappris à m’en servir. J’avoue avoir été bouleversé par cette formation car ce fut pour moi une renaissance. Ayant passé des jours et des jours en studio d’enregistrement calfeutré, avec un casque sur les oreilles et un micro à hautes performances devant la bouche, j’entendais la moindre des vibrations de mes cordes vocales.

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Essayez cette expérience, vous constaterez un effet qui se passe à un tout autre niveau que simplement du son. Je me suis rendu compte pendant cet apprentissage, du pouvoir étrange de la voix. Cela a été d’autant plus marquant que lorsqu’on fait de la voix off, personne ne vous voit (contrairement au cinéma). Le comédien de voix off fait passer des sentiments, des images mentales, des émotions,  par le seul usage de techniques orales.

Comme tous mes camarades de classe, en sortant de cette formation, j’ai passé une période dépressive de quelques jours. Je me perdais dans les rues de ma ville, je fondais en sanglots en écoutant ma voix enregistrée et pas mal d’autres réactions très bizarres. Je vous rassure, tout est revenu dans l’ordre. Pourtant, je dois avouer que je ne suis plus le même depuis cette formation, je suis devenu beaucoup meilleur même dans d’autres domaines que l’expression orale. Cette formation m’a faite renaitre. 

Le funéraire.

epuis toujours j’avais remarqué que beaucoup de personnes organisent des obsèques religieuses pour leurs défunts parce qu’on « ne sait jamais ». J’ai vu des personne athées, lors de leur décès recevoir des obsèques religieuses, ce qui est une trahison, il faut bien le reconnaitre. Et puis j’ai vu des familles qui respectaient les convictions de leur défunt mais cela provoquait une situation d’une grande frustration pour tout le monde car il n’y avait rien. La personne était inhumée et il restait à la famille cette désagréable impression d’obsèques indignes.

 Je dois avouer que cela m’a longtemps interpellé et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose.  Alors plutôt que d’utiliser les formules habituelles « y’a qu’à », ou « y faudrait », ou « on devrait » etc.  J’ai décidé  de prendre les choses en main. Cela n’était pas une mince affaire  car les entrepreneurs de pompes funèbres acceptent difficilement les innovations et se méfient de tout ce qu’ils ne connaissent pas. On peut les comprendre car ils ont toujours légitiment peur de la fausse note qui pourrait stresser les familles encore plus.  Ils étaient pourtant tous unanimes : il manque une formule de cérémonie civile sur le marché du funèraire
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Une formation profesionnelle

J’avais parfaitement compris cela et j’ai pensé que le seul moyen d’être légitimé  aux yeux de ces professionnels était de suivre la même formation qu’eux afin de mieux comprendre leur état d’esprit. J’ai donc pris contact avec l’institut français de formation des professions du funéraire (I.F.F.P.F) de Paris et j’ai suivi une formation. C’est ainsi que j’ai obtenu un diplôme de directeur des pompes funèbre niveau 6. C’est la formation la plus complète qui permet d’être chef d’entreprise dans cette profession.

Je n’avais bien sûr aucune intention de devenir entrepreneur des pompes funèbres mais, grâce à cette «clé» j’ai réussi à obtenir l’oreille de ces professionnels. Il faut savoir que je suis aujourd’hui capable de tenir tous les postes qui existent, du porteur, au maître de cérémonie, au conseiller funéraire, jusqu’au directeur d’agence.

C’est ainsi que j’ai commencé à créer des obsèques civiles. Ce travail me passionne car je suis tout à fait conscient que sans mon intervention, les familles souffriraient d’avantage.  Je crée pour chaque personne, une cérémonie unique. C’est normal puisque chaque personne qui disparait est unique.
Mon expérience en la matière est si grande que je réussi à produire une cérémonie qui colle à la personnalité réelle du défunt. Je peux créer de l’émotion, comme je pourrais créer de la joie. Car oui, il faut que vous le sachiez, une personne qui, toute sa vie a été un bon vivant  qui aimait rire entre copains aimerait que ses obsèques se passent dans une forme de joie, plutôt que de la tristesse  et de la noirceur.

Et vous ? Vous êtes-vous posé la question ? Préféreriez-vous des obsèques sinistres au cours desquelles tout le monde pleure ou des obsèques pleines de douceurs, de sourires attendris et de remémoration de souvenirs qui rappellent à tous combien vous fûtes un bon vivant ?

J’ai créé des techniques qui permettent à chacun de faire un dernier geste. Lorsque je provoque des prises de paroles, je présente toujours la personne qui va parler en expliquant qui elle est par rapport au défunt. J’ai vu trop souvent des gens prendre la parole et tout le monde se demande encore aujourd’hui qui ils étaient…

Mes cérémonies civiles contiennent bon nombre de techniques de communication qui mettent l’auditoire un peu plus à l’aise et qui laissent à tous, l’impression d’un bon moment d’intimé et d’amour, qu’ils viennent de passer avec leur défunt.

Une passion

La cérémonie, c’est ma passion. Le plaisir que je ressens à partager ces moments privilégiés avec le public sont pour moi de grands moments. J’ai la chance d’avoir fait un « SANS FAUTE » jusqu’à présent et je vis ces cérémonies comme un fabuleux échange avec les êtres humains. Il faut le savoir, tout ce qui touche à l’humain est passionnant. Que ce soit lors de mariages ou d’obsèques, je goûte ce privilège qui m’est donné de pouvoir vivre ma passion jusqu’au bout…